Seule sur un banc, dans un décors de rêve, Attendant sagement que le soleil se lève. Je savoure déja ce délicieux moment, Et je regarde la rivière qui coule lentement.
L'air du matin me fait frémir un peu, Pourtant je reste là en ce très beau lieu. Même la fraîcheur de l'eau qui se fait sentir, Ne m'encourage pas à me faire partir.
Mon regard songe et vagabonde, Et je profite de chaque seconde, Me laissant bercer par les parfums, L'odeur d'automne et du jasmin.
Charme troublant d'un poème d'amour, Et qui par ces vers réjouit chaque jour, La bien aimée et son coeur de velours, Chavirée par ces mots comme toujours.
Sensible à chaque mot dévoilé, Que son coeur déjà est transporté, Comme un souffle de vent magnétique, En savourant ce poème magnifique.
Chaque mot sonne comme une musique, merveilleuse et romantique, Et la belle en cette oeuvre est conquise, la chérissant avant qu'elle se brise.
Je me souviens du vieil appartement, Où j'habitais lorsque j'étais enfant, Sous les toits, il y avait un grenier, Très sombre et plein de toiles d'araignées.
J'aimais gravir les marches grinçantes, Et respirer l'humidité ambiante. Sans aucune crainte et sans aucune peur, Je restais là pendant des heures.
Quels trésors je découvrais !! Une malle remplit de vieux jouets, Des robes d'antan de ma maman, Que j'essayais en m'amusant.
Je revois encore cette pièce sombre, Hantée par les souris et par les ombres, Pourtant je m'y sentais bien à l'abri, Loin des gens et loin du bruit.