Je fais du crochet et je mettrai quelques unes de mes créations pour mon plaisir et le votre peut-être.. 

Une couronne de naissance tout en crochet.. 

!* !* ! Rêve inachevé !* !* !

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Comme un livre ouvert sur les pages d'un rêve,

La nuit s'illumine sur mon âme qui s'élève.

Le noir s'éclaircit de couleurs éphémères,

Le gris s'enfuit de la nuit, de la terre.

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Comme un rêve habité de strass et de beauté

Mon regard se perd dans cet immensité.

Mes paupières sont closes au vent léger,

Et mon cœur se libère et se régénère.

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Comme l'illusion iréelle en plein ciel,

La folie s'empare d'une douceur de miel .

Des ombres joyeuses dansent éternelles.

Et mon corps chavire sur les vagues charnelles.

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Comme un livre ouvert sur les pages d'un mirage,

Les instants sont uniques, merveilleux et sages.

L'esprit vagabonde et s'encourage,

A voir et revoir des rêves sans barrage.

Isa..

!* !* ! Sur la barque de l'envie !* !* !

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Sur la barque de mes pensées, je m'y suis retrouvée,

Et je brise la corde pour pouvoir m'échapper.

Les flots si limpides se noient dans mes yeux,

La magie d'un ciel de feu s'empare de ce lieu.

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Le temps qui se brise, s'efface dans la nuit.

Sur la barque mes songes me caressent d'envie.

Je divague et les vagues se mêlent aux souvenirs,

Je vogue doucement et dévoile mes sourires.

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Mon errance se balade dans la solitude sombre,

Et mon âme s'amuse à poursuivre les ombres.

Les courbes colorées scintillantes sur l'eau,

Rehaussent le décor comme un sublime cadeau.

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Je m'endors, paisible au souffle de la nuit,

Me laissant bercer sans crainte, sans bruit.

Le temps se fond et se confond dans le temps,

Et le silence s'habille de profonds sentiments.

Isa..

!* !* ! Cortège d'un jour !* !* !

L'été s'en est allé sur la pointe des pieds,

Laissant les champs de blés sous la pluie se noyer.

Le ciel s'est dévoilé sur un jour endeuillé,

Et même le soleil n'est qu'une ombre dépitée.

C'est un jour habillé de noir et de gris,

Accompagnant la mort sur un chemin de vie.

Et les pas qui résonnent dans les allées fleuries,

Escortent le cercueil en silence et sans bruit.

Le cortège avance face au vent frais et froid,

Les fleurs blanches naturelles se mêlent à la soie.

Mais leurs couleurs sont sombres, tristes et sans joie,

Comme les larmes qui coulent et s'écroulent à la fois.

Les pleurs et les cris s'élèvent jusqu'au ciel,

S'étouffant parfois en soupirs cruels,

Et lorsque dans les cieux, apparaît l'arc-en-ciel,

Les esprits apaisés prient l'éternel.

La tombe est muette enfouie sous les fleurs,

Les paroles de l'abbé sont mangées par les pleurs .

Les visages sont hagards et meurtris de malheur,

Les minutes sont longues et rattrapent les heures.

Et puis voici venu le temps des adieux.

Celui tant redouté, un moment odieux.

Il faut s'en retourner, se détacher du lieu,

Et puis quitter la mort, cette diablesse de feu.

Isa..

!* !* ! Comme un fruit délicieux  !* !* !

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Quelle lumineuse poésie se penche sur le feuillage !

Déversant ses rayons en poudre d'or tamisée,

Laissant sur les chemins un tapis ocre et boisé,

Dessinant une aquarelle feutrée de paysages.

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Lorsque les souvenirs se ramènent, s'entremêlent,

Je cueille et je m'enivre de ces fruits délicieux,

Je bois avec ivresse les parfums qui m'ensorcellent,

Je garde la chaleur d'un bonheur bienheureux.

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Mes longues tresses blondes ont disparu maintenant,

Et ma frange bien coupée ne recouvre plus mon front.

Mes robes en dentelle ne virevoltent plus au vent,

Mes souliers bien cirés se meurent dans un carton.

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Lorsque les souvenirs se fondent et se confondent,

Ils laissent à mon cœur des rires et des sourires,

Je danse et je fredonne pour entrer dans la ronde,

La ronde aux souvenirs que personne peut détruire

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Quelle lumineuse poésie se pose sur mon cœur !

Même le temps ne peut pas la salir, la ternir.

L'aquarelle de la vie s'enterre en profondeur,

Et mes rêves jaillissent  en un volcan aux souvenirs.

Isa..