!* !* ! Automne !* !* !

Le ciel s’ouvre sur la belle saison,

Les feuilles se brisent sur les maisons.

Le vent chantonne une mélodie,

Et l’été se tait de jalousie.

Octobre s’étale sur les allées,

Bordées de pins, de peupliers.

Et il tapisse les forêts,

Comme un dessin sur un cahier.

Le soleil joue sur les couleurs,

Des feuilles mortes jusqu’aux fleurs.

Les fruits d’automne se balancent,

Juteux, bien mûrs en abondance.

La vie s’effeuille et se dénude,

Sous une bise folle  plus ou moins rude.

Le ciel s’essouffle dans le brouillard,

Comme prisonnier, les yeux hagards.

Automne qui chasse et qui surprend,

Sangliers, daims ou les élans.

Tes tirs menacent les oiseaux,

 Le sang s’écoule dans les roseaux.

La terre s'étale en tapis de marbre,

Ornant les racines des arbres.

Le parfum mousseux dans les sous-bois,

Exalte les narines remplies d’émoi.

Isa..

!* !* ! Le chemin éternel !* !* !

Assise à contempler l’océan, je pense.

Mes yeux se perdent sur les vagues qui dansent.

Les cris des mouettes m’accompagnent en cadence,

Et elles tournent sans cesse dans le ciel immense.

Mon regard se pose sur les nuages cotonneux,

Aux diverses formes d’anges silencieux.

Le souffle du vent timide et peureux,

Caresse les nuages blancs et spongieux.

La mélodie des vagues s’élève en plein ciel,

L’horizon se colore comme une aquarelle.

Dans un voile de brume, j’aperçois des ailes,

D’une douceur angélique, d’une beauté iréelle.

Un frisson d’amour enveloppe mon cœur,

L’escalier se dévoile.  Je monte,  aucune peur.

Le visage qui m’accueille souriant de chaleur,

Déverse sur ma peau des larmes de bonheur.

Isa..

Le temps caresse les larmes du ciel,

J’entends chanter l’eau ruisselante.

Venez danser la ritournelle,

Sources et cascades sont avenantes.

Le temps s’infiltre sur la fraîcheur,

A la surface, en profondeur.

Bercé  au cours d’un lit douillet,

Laissant sur les eaux, ses reflets.

Je vous attends sur les notes blanches,

D’un piano d’eau sur un dimanche.

Le décor brille de renaissance,

Venez et entrez dans la danse.

Les brises qui passent portent le parfum,

Un parfum doux, frais, baladin.

Chantez, riez et humez l’air,

La poésie de l’eau se libère.

Isa..

    !*!*!  L’arc-en-ciel du bonheur !*!*!

Si les teintes  des couleurs  de l’arc-en-ciel,

Se décrochaient  sur le monde actuel,

Le bleu puiserait sa force  au côté du soleil,

Et viendrait sublimer la nature de merveilles.

Le rouge se déposerait sur les pétales des fleurs,

Disparaîtrait des corps criblés de l’horreur.

Le rose effacerait la tristesse et l’ennui,

Apportant de la joie, de la paix  à la vie.

L’orange serait de miel adoucissant les cœurs,

Pour détruire les pensées, source de malheurs.

Et le jaune brillerait profondément dans la nuit,

S’emparant des douleurs, les jetant dans l’oubli.

Le vert pastel  fleurirait en prairies de l’espoir,

Le mauve s’infiltrerait aux regards les plus noirs,

Et les couleurs jaillissantes et tombantes en cascade,

Troubleraient les curieux quand la vie devient fade.

Isa..

!*!*! Puisque…!*!*!

Je ne suis qu’une ombre dans la poussière,

Poussière de poudre blanche et grisonnante.

Mon corps inerte cherche une bulle dans l’air,

Puisque mon âme se brise, se tourmente.

Je divague et me perds au fond des océans,

Ma vie défile et glisse sur les larmes de mon cœur,

Et je goûte amèrement le fruit errant,

Puisque mon être entier souffre de douleur.

J’essaye de résister au souffle qui m’interpelle.

Buvant la force féroce et de frissons.

A grand bol de souffrances, je déploie mes ailes,

Puisque le ciel me verse son pardon.

Isa..