!*!*! Princesse d'un jour !*!*!
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Il est six heures. L'aurore a déposé son plus beau sourire,
Pour que ce jour soit béni des plus beaux souvenirs.
Le chant des oiseaux brise alors le silence,
Et se mêle à la joie et au bonheur immense.
Il est huit heures. Déjà les rayons percent le ciel,
Et dans l'air flotte une musique, une douce ritournelle.
Les secondes s'entrechoquent comme pressées par le temps,
Les aiguilles tournent et s'affairent comme poussées par le vent.
Il est dix heures. Le soleil est radieux et le ciel est bleu.
Dans la pièce, les regards se font doux et heureux.
Les habits de lumière, dans leur housse suspendue,
S'ennuient sur les cintres attendant d'être vu.
Il est midi. La table est mise mais l'appétit s'évade,
La tension monte et les aliments deviennent fades.
Et les aiguilles qui tournent nous font tourner la tête,
Dans quelques heures à peine, nous serons de la fête.
Il est quatorze heures. La jeune fille transformée en princesse
d'un jour,
Se dévoile sous nos yeux imbibés d'amour.
Ses cheveux bouclés sur un voile transparent,
Réhaussent sa beauté, c'est un enchantement.
Il est seize heures. Les mariés descendent les marches
de la mairie,
Avec grâce, retenue, plein d'amour aussi.
Les flashs, les caméras tels des paparazzis,
S'activent sans pause, aux sourires de la vie.
Il est dix-huit heures. Les cloches tintent sur l'église du village,
Pour ce couple uni par les liens du mariage.
Les confettis blancs et roses sont jetés aux mariés,
Et leur rire rayonne sur leur visage de gaieté.
Il est vingt heures. L'appétit redevient un bonheur divin,
Et la fête commence jusqu'au petit matin.
Il est cinq heures. Les yeux émerveillés sont prêts à se fermer,
Mais pour rêver encore de cette belle journée.
Isa