J'erre dans la pénombre de ces arbres enchantés,
Où trône le silence des âmes envoûtées,
La fraîcheur qui m'entoure pénètre dans mon coeur,
Et le temps devient flou, on dirait qu'il se meurt.
Je sens pourtant en moi, le soleil sur ma peau,
Une sensation étrange à l'ombre des bouleaux.
Les rayons lumineux cousus de fils d'or,
Se déversent sur les arbres comme des voiles de trésor.
J'entends un hurlement qui perce les profondeurs,
Sur les tombeaux du temps où pleure la douleur.
Et la mort qui s'échappe, libérée de ses chaînes,
Revient hanter les âmes et se moque des peines.
Je goûte amèrement les fruits du désespoir,
Sur les branches du désir accrochées dans le noir,
Et j'avance sous la lune emportant mes combats,
Sous un ciel de brume qui pèse sur moi.
Isa..